• Saint-Julien-Chapteuil est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

     

    C’est une commune de moyenne montagne, sur le territoire de laquelle se dressent plusieurs sucs dépassant les 1000 mètres et faisant partie du massif du Meygal :

    - au nord : le mont Chanis (alt. 1 231 m), le mont Rouge (1 159 m), le Peyre de Bard (1 200 m), le suc de la Faye (1 106 m) ;
    - à l’est : le Mounier (1 407 m, point culminant de la commune), dont les flancs nord, ouest et sud appartiennent à la commune ;
    - au sud : la Tortue (1 327 m) et le Montcharret (1 199 m), dont les flancs nord se situent dans la commune ;
    - au centre, à 1 km environ du bourg de Saint-Julien, s’élève le suc de Chapteuil (1 031 m), remarquable par ses orgues basaltiques, et porteur d’une tour ruinée. Ancienne cheminée volcanique. C'est un énorme rocher d'orgues matérialisant le tracé d'une ancienne fissure. Cette fissure éruptive s'était ouverte dans des roches meubles (sables), l'érosion a exhumé la roche plus résistante (basalte). Les orgues ont servi de tous temps à la construction. 

     

    Le suc de Chapteuil.

    Le mont Meygal.

     

    La localité de Saint-Julien s’est développée autour d’un prieuré fondé à la fin du XIe siècle par un groupe de moines bénédictins que les seigneurs de Chapteuil avaient fait venir de la Chaise-Dieu.

     


    En 1733, Jean Pierre de Surrel (1686-1756) fit l'acquisition du fief de Saint-Julien, qui restera en possession de la famille de Surrel de Saint-Julien jusqu'à laRévolution française.
    La commune a été créée entre 1790 et 1794 par la fusion des communes éphémères de Saint-Julien et Chapteuil.

    En 2013, la commune comptait 1 881 habitants.

     Dans les années 1955/56...j'ai passé des vacances dans ce village avec mes parents et ma soeur, jours heureux, nous avions rencontré à l'hôtel la romancière Marcelle Davet et nous avions gardé de bonnes relations ensuite avec elle et sa famille...Elle a même écrit un roman (le visiteur de la nuit) dans lequel elle s'est inspirée des membre s de  notre famille.

    Marcelle Davet née à Saint-Antonin -1886 et décédée à Saint Antonin (1968) poétesse et romancière ayant eu ses plus grands succès entre 1930 et 1950. Sa littérature est dite « littérature de gare » ce qui ne signifie pas une littérature de seconde zone : ses mérites n’en sont pas moins grands.

     

     

     

     Pour mieux connaitre cette romancière allez ICI.

     

     


  • Orthez est située dans le département des Pyrénées atlantiques. 

     

    La commune est traversée par le gave de Pau et ses affluents, les ruisseaux le Laâ (et ses tributaires, les ruisseaux l'Ozenx et des Moulins), de Rontun et de Caséloupoup.

    Le gave de Pau.

    Le Grècq est un petit ruisseau affluent de la rive droite du gave, ses crues soudaines ont été maîtrisées par l'établissement du lac de retenue du Grècq. On trouve parfois l'orthographe fantaisiste l'Y ou le lac de l’Y (« l'i grec »).

    Des affluents du Luy de Béarn, les ruisseaux de l'Oursau (11,5 km) et du Pas de Salles, sont également présents sur la commune.

    Les plus anciens vestiges de la ville d’Orthez ne remontent pas au-delà du xie siècle. Ce sont deux églises romanes qui se trouvent, l’une dans le bourg Vieux (nommé aussi autrefois Bourg du Pont), et l’autre encastrée dans l’église Saint-Pierre.

    Autour de chacune de ces églises, un groupe de maisons en faisaient deux petits bourgs. Le premier, fortifié, commandait le passage du gave de Pau qui s'est fait, selon les époques, à gué, en bac ou par un pont fortifié. Le second, aux mains d'une famille de marchands, avait une vocation commerciale à l'abri de son église.

     

    Le pont fortifié.

    La ville résulte de la réunion, aux environs de 1260, de ces deux bourgs avec la création d’un conseil municipal. Cette association est symbolisée sur le blason de la ville par la présence d’un pont à tour et des clés de Saint-Pierre.

     

    L'église saint Pierre.

    L’agglomération initiale a été agrandie du bourg Neuf et du faubourg Saint-Gilles dans les années suivantes. Cette rapide expansion de la ville s’explique par le choix du Comte Gaston III de Foix-Béarn, dans les années 1250, d’y construire un nouveau château où il établit sa résidence principale. C’est au même moment qu’il fit remplacer la palissade en bois défendant le bourg Vieux par un véritable rempart, et que fut construit le Pont-Vieux, véritable porte fortifiée par dessus la rivière.

    De 1242 à 1464, Orthez devient capitale du Béarn grâce à Gaston VII de Moncade, vicomte de Béarn. Ce dernier entreprend la construction du Château Moncade, siège de la cour de Gaston III de Foix-Béarn dit Fébus. En proclamant la souveraineté du Béarn, Gaston Fébus (1343-1391) a su mener à bien une politique d’indépendance et de neutralité au plus fort de la Guerre de Cent Ans.

     

    Du XIIIe au XVe siècle, Orthez fut la résidence des vicomtes de Béarn.

    Bien qu’en 1460 cette résidence ait été transférée à Pau, plus centrale, Orthez reste durant tout l’ancien régime la ville la plus grande et la plus dynamique du Béarn. Elle reste le lieu du marché où sont acheminés tous les produits de la région destinés à être exportés vers le port de Bayonne.

     

    Maison de Jeanne d'Albret.

     

    Les jardins du musée.

    En 1566 Jeanne d'Albret y a transféré l'académie protestante du Béarn transformée en université en 1583 par Henri IV.

    La ville subira peu de destructions en dehors de deux batailles en 1569 lors des guerres de religion.

     

    La tour Moncade.

     Le bourg Moncade, relevant du château, est resté longtemps institutionnellement à l’écart de la ville en raison de ses fonctions militaires. Le bourg de Départ, situé au-delà de la rivière, n’a été officiellement réuni à la ville que sous la Révolution.

     

    Le 27 février 1814 vit la bataille d'Orthez avec la victoire des troupes anglo-hispaniques du duc de Wellington sur l'armée napoléonienne du maréchal Soult. Mais cet événement n'eut que peu d'influence sur la ville.

    Ce n’est qu’à partir de 1957 et la découverte du gisement du gaz de Lacq que le nombre d'Orthéziens a explosé. Il est passé en quinze ans de 7 200 à 11 000 habitants  entraînant la construction de plusieurs banlieues pavillonnaires et d’équipements publics.

    Orthez s'est associé en 1973 avec l'ancienne commune de Sainte-Suzanne pour former Orthez-Sainte-Suzanne, puis cette commune a pris le nom d'Orthez.

     

     

     


  • Au cœur du Béarn des gaves, Salies-de-Béarn est située entre le gave de Pau au nord et le gave d'Oloron au sud, qui passe à Sauveterre-de-Béarn.

    Cité du sel, la ville est une cité de caractère, aux vieilles maisons en pierre, aux toits pentus, aux ruelles pittoresques et fleuries. Elle doit son nom et sa renommée à ses sources salées déjà connues au xie siècle.

     

     

    Selon la légende, un sanglier serait à l'origine de la ville au xviie siècle : blessé par des chasseurs, il serait allé mourir dans les marais au milieu des forêts qui recouvraient la région. Les chasseurs l'ayant retrouvé plusieurs jours après dans un bon état de conservation découvrirent à cette occasion que le marais contenait du sel. Le sel était alors fort prisé à l'époque et une bourgade se forma autour de cette découverte exceptionnelle. Depuis lors, l'emblème de la ville est un sanglier.

     

    En réalité, le lieu est nommé Salinae dès le xe siècle au cartulaire de Bigorre. L'eau dix fois plus salée que celle de l'océan est exploitée depuis plus de 3500 ans. On en trouve de nombreux témoignages au musée du sel de Salies-de-Béarn.

    Depuis 1587, ce sont les « voisins de la fontaine salée » qui sont les propriétaires de génération en génération de l'eau salée et de différents bâtiments L'exploitation familiale et artisanale a laissé place à une production semi artisanale de sel alimentaire et de bains au sein des salines, aujourd'hui gérées par la compagnie Fermière.

    Sous l'occupation, pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation passait sur le territoire de la commune de Salies-de-Béarn, en particulier par le quartier des Antys (direction Orion)

    Salies-de-Béarn connut son apogée au xixe siècle et pendant la première moitié du xxe siècle, les thermes étaient réputés et de grands hôtels de luxe accueillaient une clientèle européenne (hôtel du Parc, hôtel de France et d'Angleterre).

    Depuis la fin du xxe siècle, la fréquentation thermale et touristique semble repartir à la hausse grâce à l'espace de balnéothérapie, au golf et au développement des hôtels, gîtes et chambres d'hôtes.

     

    Les thermes de Salies-de-Béarn  (xixe siècle) ont une architecture originale. Le Grand Hôtel a servi de décor au film de Jean Périssé sorti en mars 2008 L'Occitanienne ou le dernier amour de Chateaubriand.

    Le centre ville, ancien, est intéressant par sa construction centrée sur la place du Bayaà, où se situait la fontaine salée. On y voit de nombreuses maisons à colombages et murs en saillies dans les vieilles ruelles. Une fontaine commémorative du millénaire de la cité fut édifiée en 1927. On trouve rue Larroumette les vestiges du château de Saint-Pé.

     

    La rue des Docteurs Foix comporte de belles maisons de maîtres dont le Pavillon Louis XV. Les grands hôtels, tels l'hôtel du Parc (qui accueille aujourd'hui un casino et un service hôtelier 3*) et l'hôtel de France et d'Angleterre (ruiné par un incendie) témoignent de l'ancien lustre de la ville.

     

    Le Casino de Salies-de-Béarn  , centre de congrès, date de 1930. Le grand hôtel du Parc fut édifié en 1891 tout comme l'hôtel Bellevue. Ces trois constructions sont recensées auxmonuments historiques, tout comme le kiosque à musique, situé dans le jardin public.

    Le musée du sel et des traditions béarnaises présente des collections traduisant l'activité économique et traditionnelle de la région.

     

     

     


  • Guéthary (en basque Getaria) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.

    Ancien port baleinier, puis thonier et sardinier, cette petite station balnéaire de style architectural néobasque a aujourd'hui pour activité essentiellement le tourisme grâce à sa situation sur la côte basque.

     

    le sémaphore.

    Le sémaphore (une ancienne atalaye), toujours en place, était utilisé comme poste d'observation des baleines dans la baie, et des pirates. Lorsque les Guéthariars apercevaient les baleines, ils descendaient leurs traînières du port et partaient les harponner. Lorsqu'ils étaient attaqués par des pirates ou des bandes de brigands, ils se réfugiaient dans la ferme "Ostolapia" (ancien relais de Saint-Jacques-de-Compostelle, aujourd'hui nommé Ostalapia) sur la route d'Ahetze.

    En 1659Louis XIV, sa cour et l'armée traversèrent la rue de l'Église, après avoir emprunté la rue des Écoles, puis ce qui est aujourd'hui le chemin de l'Empereur, en route pour Saint-Jean-de-Luz où devait se célébrer le mariage du roi avec l'infante d'Espagne.

     

     

    Le surf...

    La cote basque...

    Guéthary, fut tour à tour, un port baleinier, un village de pêcheurs et une élégante station balnéaire qui accueillit les premiers amateurs de bains de mer.

    Plus tard, les pionniers du surf découvraient ses vagues qui sont mondialement réputées. Pour les plus curieux, des pupitres jalonnent  les rues et vous invitent à un voyage dans l’histoire de notre village. Ils vous mèneront de l’église du XIVème siècle à la découverte de l’architecture basque et de ses belles maisons...

     

    La pelote basque...



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    Au large de Capbreton, dans le golfe de Gascogne, le « gouf », ou « fosse de Capbreton », est un fjord sous-marin de plus de 2 100 m de profondeur et de 150 kmde long. Il sépare à Capbreton la zone pyrénéenne du plateau des Landes. Ce gouf, dont l'origine fut longtemps mystérieuse pour les scientifiques, est le témoin des vastes mouvements des plaques tectoniques qui ont éloigné la péninsule Ibérique de la France. Grâce à ce gouf naturel, les marins disposent d'un accès au port protégé : l'océan y est plus calme par gros temps.

     

     

    Au droit de ce fjord, l'estuaire de l'Adour formait une rade qui fit jusqu'au xive siècle de Capbreton un port important du littoral Atlantique. Les lacs d'Hossegor et deMoïsan en sont les vestiges.

    Capbreton abrite le seul port de plaisance à ouverture océanique du département des Landes. Il fut aménagé dans les années 1970, dans le cadre de l'aménagement de la côte Aquitaine.

     

    • L'estacade.

    C'est l'empereur Napoléon III qui en décida la construction lors de sa visite en septembre 1858, après avoir examiné les plans du futur port de Capbreton établis par les ingénieurs Descombes et Pairier. 600 pins sont alors attribués par le conseil municipal pour la réalisation de l'Estacade.

    A l'origine, elle mesure 400 m et part de l'actuel Manège de la Capitainerie ! Elle est prolongée plus tard de 50 m mais connaît bien des déboires :

    • Dès février 1885 la charpente pourrie occasionne de gros travaux;

    • En janvier 1924 lors d'une forte tempête, deux tronçons, l'un de 30m et l'autre de 15m, sont emportés par les flots ;

    • En septembre 1943 pendant la Seconde Guerre Mondiale, elle est en partie rasée à coups de canons lors de la construction du Mur de l'Atlantique par les Allemands, afin de ne pas gêner les lignes de tirs

    Elle sera reconstruite à l'identique en 1947....

     

     

    Le port de pêche et de plaisance.

     

    • L'église Saint-Nicolas de Capbreton avec un clocher flanqué d'une tour ronde de 33 m abusivement qualifiée d'ancien phare. C'était en réalité une tour d'observation du trafic maritime. Elle fut ultérieurement utilisée pour l'observation de la forêt en vue de localiser les départs d'incendies.

     

      • La maison Brebet (xve siècle) et la maison Médus : 54-56 rue de Général-de-Gaulle. En 2012, elles ont été réaménagées en Maison de l'Oralité et du Patrimoine (MOP). Elles sont parfois appelées "maisons des Anglais", car la tradition orale dit qu'elles auraient été construites pendant l'occupation anglaise de l'Aquitaine (1152-1453).