• Capbreton.


     

    Au large de Capbreton, dans le golfe de Gascogne, le « gouf », ou « fosse de Capbreton », est un fjord sous-marin de plus de 2 100 m de profondeur et de 150 kmde long. Il sépare à Capbreton la zone pyrénéenne du plateau des Landes. Ce gouf, dont l'origine fut longtemps mystérieuse pour les scientifiques, est le témoin des vastes mouvements des plaques tectoniques qui ont éloigné la péninsule Ibérique de la France. Grâce à ce gouf naturel, les marins disposent d'un accès au port protégé : l'océan y est plus calme par gros temps.

     

     

    Au droit de ce fjord, l'estuaire de l'Adour formait une rade qui fit jusqu'au xive siècle de Capbreton un port important du littoral Atlantique. Les lacs d'Hossegor et deMoïsan en sont les vestiges.

    Capbreton abrite le seul port de plaisance à ouverture océanique du département des Landes. Il fut aménagé dans les années 1970, dans le cadre de l'aménagement de la côte Aquitaine.

     

    • L'estacade.

    C'est l'empereur Napoléon III qui en décida la construction lors de sa visite en septembre 1858, après avoir examiné les plans du futur port de Capbreton établis par les ingénieurs Descombes et Pairier. 600 pins sont alors attribués par le conseil municipal pour la réalisation de l'Estacade.

    A l'origine, elle mesure 400 m et part de l'actuel Manège de la Capitainerie ! Elle est prolongée plus tard de 50 m mais connaît bien des déboires :

    • Dès février 1885 la charpente pourrie occasionne de gros travaux;

    • En janvier 1924 lors d'une forte tempête, deux tronçons, l'un de 30m et l'autre de 15m, sont emportés par les flots ;

    • En septembre 1943 pendant la Seconde Guerre Mondiale, elle est en partie rasée à coups de canons lors de la construction du Mur de l'Atlantique par les Allemands, afin de ne pas gêner les lignes de tirs

    Elle sera reconstruite à l'identique en 1947....

     

     

    Le port de pêche et de plaisance.

     

    • L'église Saint-Nicolas de Capbreton avec un clocher flanqué d'une tour ronde de 33 m abusivement qualifiée d'ancien phare. C'était en réalité une tour d'observation du trafic maritime. Elle fut ultérieurement utilisée pour l'observation de la forêt en vue de localiser les départs d'incendies.

     

      • La maison Brebet (xve siècle) et la maison Médus : 54-56 rue de Général-de-Gaulle. En 2012, elles ont été réaménagées en Maison de l'Oralité et du Patrimoine (MOP). Elles sont parfois appelées "maisons des Anglais", car la tradition orale dit qu'elles auraient été construites pendant l'occupation anglaise de l'Aquitaine (1152-1453).